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  • Ces photographies sont les représentations d'un montage d'enregistrement. Je choisis d'associer, de juxtaposer diverses prises de vue de mes mouvements dans la réalité. La pellicule, enroulée, déroulée, devient une bobine d'impression de photons. Je n'évite pas l'incident, l'imprévu. De la sorte, les négatifs sont de longueurs différentes selon les lieux. L'idée d'un temps qui s'écoule se jauge par les numéraires inscrits sur le film.

    La position ponctuelle du sténopé est le référentiel spatial d'un espace-temps donné. Quand sa position varie, la pellicule enregistre ces évènements spécifique. Cet enregistrement donne une coordonnée de temps et la notion de temps est attachée à l'emplacement de la prise de vue. Il s'agit d'obtenir, par le choix d'un processus, un enregistrement photographique produisant un milieu où se crée des formes.

    La lecture permet d'observer une succession d'événements - créatrice d'imprévisible - (de mouvements) aboutissant à un groupe d'enregistrement. L'image n'est pas constituée d'une prise de vue fixe et unique. Ce groupe constitue un milieu en ce qu'il crée une forme, une image inventée. Cette image satisfait des besoins, en propage d'autre. Elle invente un monde de variabilité et de mouvements. Les ombres épaisses saisissent les formes et nient les contours n'offrant que peu d'informations visuelles susceptibles de trop de réactions déterminées chez le spectateurs.


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